Les finalistes
Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award 2017
Découvrez les 40 photographies finalistes sélectionnées par le Jury pour la sixième édition du concours Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award.
Tous nos remerciements à tous ceux qui ont participé avec leur talent et leur cœur à cette sixième édition, qu'ils soient finalistes ou non !
Les lauréats des Prix du Jury et du Prix du Public Téva ont été annoncés le 9 novembre 2017, lors de Paris Photo Fair 2017.
Les lauréats des Prix du Jury et du Prix du Public Téva ont été annoncés le 9 novembre 2017, lors de Paris Photo Fair 2017.
Victor PODGORSKI [Pressagny-l'Orgueilleux (27)]
Grand Prix du Jury 2017
Dix ans, cette année. C'est la guérison !
Mon modèle a souhaité figer cette victoire sur la vie et prouver que la féminité existe toujours après un cancer. Le thème proposé pour cette édition était une évidence pour elle : ce qui nous unit ? La vie, tout simplement !
Pour la réalisation de cette photo, j'ai utilisé une seule et unique lumière venant du ciel pour embellir cette féminité et cette rage de vivre qui lui a permis de combattre la maladie. Une parenthèse, comme elle aime le dire, dans sa vie de femme et de maman. Sa force ? Ses deux garçons, à l'époque âgés de 1 an et 4 ans. Un lien éternel.
Dix ans, cette année. C'est la guérison !
Mon modèle a souhaité figer cette victoire sur la vie et prouver que la féminité existe toujours après un cancer. Le thème proposé pour cette édition était une évidence pour elle : ce qui nous unit ? La vie, tout simplement !
Pour la réalisation de cette photo, j'ai utilisé une seule et unique lumière venant du ciel pour embellir cette féminité et cette rage de vivre qui lui a permis de combattre la maladie. Une parenthèse, comme elle aime le dire, dans sa vie de femme et de maman. Sa force ? Ses deux garçons, à l'époque âgés de 1 an et 4 ans. Un lien éternel.
Sophie TROCMEZ [Pont-de-Metz (80)]
Deux âmes, unies malgré la maladie, proches, complices.
Deux mains, liées par ce ruban rose.
Deux mains, liées par ce ruban rose.
Lucie GAUTRIN [Griesbach (67)]
Freddy venait de perdre sa femme d'un cancer du sein.
Sa petite fille, Julia, comme détachée de ce malheur, débordait d'énergie.
Troublée par leur souffrance cachée, c'était plus fort que moi : je devais alors l'exprimer à travers une photo.
Mais au cours des prises de vues, l'amour qui les unit a transformé leur chagrin en une dynamique de vie.
Sa petite fille, Julia, comme détachée de ce malheur, débordait d'énergie.
Troublée par leur souffrance cachée, c'était plus fort que moi : je devais alors l'exprimer à travers une photo.
Mais au cours des prises de vues, l'amour qui les unit a transformé leur chagrin en une dynamique de vie.
Haud PLAQUETTE-MÉLINE [Troyes (10)]
Prix Accessit 2017
Tacite... un « problème »... « un sein »... « se faire traiter »… Et les mots qui s'évaporent sous la chaleur de la nouvelle, parce que tout le monde a compris, dites ? Fermer les lèvres, serrer les dents, cacher sa chevelure qui s'étiole dans le flux des non-dits.
Le monde du silence... à sa façon. Alors, que pour sortir la tête de l'eau, il faut souvent savoir se faire entendre, dire pour faire déjà taire la peur. Affronter le regard de l'autre, même de ses enfants. Et leur expliquer. Avec de simples mots. Parfois.
Tacite... un « problème »... « un sein »... « se faire traiter »… Et les mots qui s'évaporent sous la chaleur de la nouvelle, parce que tout le monde a compris, dites ? Fermer les lèvres, serrer les dents, cacher sa chevelure qui s'étiole dans le flux des non-dits.
Le monde du silence... à sa façon. Alors, que pour sortir la tête de l'eau, il faut souvent savoir se faire entendre, dire pour faire déjà taire la peur. Affronter le regard de l'autre, même de ses enfants. Et leur expliquer. Avec de simples mots. Parfois.
Patrick BOULAY [Paris (75)]
Avec cette photo, nous voulons montrer notre solidarité envers toutes les femmes qui traversent cette épreuve.
Ma mère a montré un courage exemplaire quand elle a appris son cancer. Je l’ai accompagnée au moment où elle a accepté la mastectomie, puis la chirurgie réparatrice.
Ma mère a montré un courage exemplaire quand elle a appris son cancer. Je l’ai accompagnée au moment où elle a accepté la mastectomie, puis la chirurgie réparatrice.
Marie DEVINE [Le Pontet (84)]
« Difficile d'être entendues et prises au sérieux quand la maladie nous touche jeunes. Les médecins sont dans le déni ; nous aussi. Puis tout s'enchaîne : chimiothérapie, opérations de la chaîne et de la masse, ainsi que des seins, rayons, jusqu'à l'ablation et à la reconstruction. Un cercle infernal qui nous permet d'en sortir plus fortes. »
Alvine, 32 ans, en sort à peine, tandis qu'Estelle, à 25 ans, se bat toujours.
Alvine, 32 ans, en sort à peine, tandis qu'Estelle, à 25 ans, se bat toujours.
Emma BENYAMINE [Chalon-sur-Saône (71)]
Inspirée par le tableau de Sandro Botticelli (« Le Printemps » vers 1482), je souhaite montrer la grâce des modèles unies contre le cancer du sein.
Les Femmes se trouvent dans une bulle rose utopique. Seuls le noir et le blanc figurent sur certaines Femmes, ce qui contraste à merveille avec l'atmosphère que dégagent les modèles. Celles-ci sont toutes liées avec délicatesse de façon à créer un cercle dansant et à symboliser le cycle de la vie. Comme sur le tableau de Botticelli, les Trois Grâces sont les allégories de la Beauté, de la Vertu et de la Fidélité. C'est une scène de bonheur, de succession autour des trois âges de la femme.
La jeune fille dénudée, symbolise la pureté et l'innocence que peut avoir la jeunesse à l'encontre de cette maladie. Les Femmes plus mûres, ont de la bienveillance envers cette jeune fille : elles la protègent.
Cette photo représente une facette différente du cancer ; celle faite de bonheur et d'humanité, qui unit les êtres face à la maladie.
Les Femmes se trouvent dans une bulle rose utopique. Seuls le noir et le blanc figurent sur certaines Femmes, ce qui contraste à merveille avec l'atmosphère que dégagent les modèles. Celles-ci sont toutes liées avec délicatesse de façon à créer un cercle dansant et à symboliser le cycle de la vie. Comme sur le tableau de Botticelli, les Trois Grâces sont les allégories de la Beauté, de la Vertu et de la Fidélité. C'est une scène de bonheur, de succession autour des trois âges de la femme.
La jeune fille dénudée, symbolise la pureté et l'innocence que peut avoir la jeunesse à l'encontre de cette maladie. Les Femmes plus mûres, ont de la bienveillance envers cette jeune fille : elles la protègent.
Cette photo représente une facette différente du cancer ; celle faite de bonheur et d'humanité, qui unit les êtres face à la maladie.
Élodie FOUGÈRE [Lille( 59)]
« Cette photo a été prise lors d'un de nos rendez-vous bihebdomadaires entre copines, à la faveur d'une discussion sur la reconstruction mammaire et d’un projet de week-end à Amsterdam.
D'une blague potache sous la luminosité hivernale du nord nous est venue l'envie d'immortaliser une scène “à la Vermeer”, juste pour le plaisir de l'instant présent.
Ce qui nous unit ? L'énergie que nous offrent la bienveillance, l'esprit et la dérision. »
Cécile et Élodie
D'une blague potache sous la luminosité hivernale du nord nous est venue l'envie d'immortaliser une scène “à la Vermeer”, juste pour le plaisir de l'instant présent.
Ce qui nous unit ? L'énergie que nous offrent la bienveillance, l'esprit et la dérision. »
Cécile et Élodie
Chris CALVET [Paris (75)]
« Le Mal a dit :
J'ai choisi de l'accueillir, j'ai décidé de l'accepter.
J'ai choisi la vie, j'ai appelé mon ange gardien.
J'ai voulu devenir acteur, j'ai décidé en pleine conscience.
J'ai refusé la compassion, j'ai gardé le secret.
La rencontre avec Chris s'est présentée comme une évidence,
Il habille mon corps avec des mots, son travail m'accompagne et me raconte. »
Claire Crétu, le modèle
« Deux visions différentes dues à deux vécus différents : celui d'une femme qui a accepté, et le mien – moi qui admire ces femmes dont chacune appréhende si différemment cette période de vie. J'ai l'image personnelle de ma grand-mère, avec sa philosophie opposée à celle de Claire, mais liées toutes deux par la vie.
Peu de mots pour nous deux mais le choix d'un symbole calligraphique : celui du bourgeon, signe de renaissance, tel que le printemps, les fleurs… »
Chris Calvet, le photographe-calligraphe
« Ce qui nous unit, tous deux artistes, s'exprime instinctivement dans ce cliché. »
Claire et Chris
J'ai choisi de l'accueillir, j'ai décidé de l'accepter.
J'ai choisi la vie, j'ai appelé mon ange gardien.
J'ai voulu devenir acteur, j'ai décidé en pleine conscience.
J'ai refusé la compassion, j'ai gardé le secret.
La rencontre avec Chris s'est présentée comme une évidence,
Il habille mon corps avec des mots, son travail m'accompagne et me raconte. »
Claire Crétu, le modèle
« Deux visions différentes dues à deux vécus différents : celui d'une femme qui a accepté, et le mien – moi qui admire ces femmes dont chacune appréhende si différemment cette période de vie. J'ai l'image personnelle de ma grand-mère, avec sa philosophie opposée à celle de Claire, mais liées toutes deux par la vie.
Peu de mots pour nous deux mais le choix d'un symbole calligraphique : celui du bourgeon, signe de renaissance, tel que le printemps, les fleurs… »
Chris Calvet, le photographe-calligraphe
« Ce qui nous unit, tous deux artistes, s'exprime instinctivement dans ce cliché. »
Claire et Chris
Julie STALEY [Montluçon (03)]
« J’ai affronté le cancer en 2013 puis de nouveau en 2016.
Dans mon combat, j'ai eu la force de me battre, la force d’aimer comme de me laisser aimer, la force de sourire comme de pleurer… grâce à mes enfants, à ma famille et à mes amis comme Julie, photographe, qui un jour m’a écrit : “Je voulais juste te dire que je te trouve incroyable quand je te vois aussi rayonnante malgré la maladie…”
Au fil des mois, les instants de partage ont créé ce lien invisible qui nous unit, et aujourd’hui, à travers cette photographie solidaire à l’unisson, vous m’avez encore tendu vos mains et offert, avec chaque ruban rose, courage, joie, détermination, sourire, amitié et amour.
Aujourd’hui, cette photo est un hommage à toutes les “Julie” qui m’entourent car ma force, c’est vous et nous sommes unis pour toujours. Je vous aime… » Christelle
Dans mon combat, j'ai eu la force de me battre, la force d’aimer comme de me laisser aimer, la force de sourire comme de pleurer… grâce à mes enfants, à ma famille et à mes amis comme Julie, photographe, qui un jour m’a écrit : “Je voulais juste te dire que je te trouve incroyable quand je te vois aussi rayonnante malgré la maladie…”
Au fil des mois, les instants de partage ont créé ce lien invisible qui nous unit, et aujourd’hui, à travers cette photographie solidaire à l’unisson, vous m’avez encore tendu vos mains et offert, avec chaque ruban rose, courage, joie, détermination, sourire, amitié et amour.
Aujourd’hui, cette photo est un hommage à toutes les “Julie” qui m’entourent car ma force, c’est vous et nous sommes unis pour toujours. Je vous aime… » Christelle
Cylia DUCHENE [Golbey (88)]
Le cancer du sein n'est pas qu'une histoire de femmes ou de patientes atteintes par la maladie. C'est pourquoi je voulais mettre en scène un instant privilégié où la mise à nu des corps ne permet pas de cacher les cicatrices... J'ai aussi voulu, à travers une photographie intime, montrer que l'on peut puiser la force dans l'amour d'un couple, qu’on soit malade ou non, et qu’il s’agit d’être unis pour la lutte contre le cancer du sein.
Anne-Lise LARCHER [Beauvais (60)]
Quand avec mon mari nous avons annoncé à nos deux fils (9 ans et 2 ans et demi) que j'étais atteinte d'un cancer, nous leur avons expliqué que la tumeur était une boule que j'avais dans mon sein... Spontanément notre fils Gabriel (fan de Star Wars évidemment) nous a dit: « La boule dans ton sein Maman c'est l'Étoile Noire et nous, tous les trois, nous serons tes Jedi et nous allons nous battre ensemble pour te sauver ! ». Cette phrase sera ancrée à vie dans ma tête et illustre parfaitement l'état d'esprit qui nous a habités durant ces mois si difficiles.
Cette maquette utilisée symbolise ma tumeur mais elle n'est pas empreinte de négativité à mes yeux car elle représente notre union à tous les quatre contre mon cancer et la victoire qui en résulte aujourd'hui.
Faire cet autoportrait était aussi pour moi un défi en tant que photographe professionnelle, et pouvoir réaliser cette image (devant et derrière l'objectif) est déjà une victoire personnelle et un pas de plus vers ma reconstruction.
Cette maquette utilisée symbolise ma tumeur mais elle n'est pas empreinte de négativité à mes yeux car elle représente notre union à tous les quatre contre mon cancer et la victoire qui en résulte aujourd'hui.
Faire cet autoportrait était aussi pour moi un défi en tant que photographe professionnelle, et pouvoir réaliser cette image (devant et derrière l'objectif) est déjà une victoire personnelle et un pas de plus vers ma reconstruction.
Raynald NAJOSKY [Reims (51)]
Afin d'accepter son cancer du sein, Aurélie, 28 ans, ultra-pétillante, décide d’organiser une séance de body-painting thérapeutique avant son opération chirurgicale. Le peintre (Roudcolor) transforme alors son corps en incluant une représentation libre du cancer pour le matérialiser et aider Aurélie à le combattre avec encore plus de forces. À mon sens, ce cliché retranscrit parfaitement ce qui nous a unis: la représentation artistique du mal permettant l'oubli temporaire de l’aspect médical mais également la fixation pérenne de cet instant d'espoir et de doute que j'ai voulu minimaliste pour ne laisser place qu'au symbole de ce processus d’acceptation. Nous avons clôturé la séance par l’effacement libérateur, à grande eau, de cette encre chargée de noirceur.
Depuis, Aurélie a été opérée. Elle est maintenant guérie et a repris, depuis peu, son activité professionnelle. Penser autrement le cancer d'Aurélie l'a sans doute aidée dans son combat et nous a offert une belle leçon de vie.
Depuis, Aurélie a été opérée. Elle est maintenant guérie et a repris, depuis peu, son activité professionnelle. Penser autrement le cancer d'Aurélie l'a sans doute aidée dans son combat et nous a offert une belle leçon de vie.
Marie-Suzanne NOURDIN & Hervé STRUCK [Saint-Étienne (42)]
Prise à l'annonce de mon cancer du sein, cette photo représente la sensation de morcellement, tant physique que psychologique, qui s'est ensuivie.
Soins et chirurgies allaient intervenir, ciblant les cellules cancéreuses, « me défaisant » des parties malades de mon corps ou potentiellement malades dans l'avenir (mes seins) pour les remplacer par des prothèses. Mon corps était devenu un puzzle dont certaines pièces seraient définitivement ôtées, et d'autres remplacées.
Ce qui nous unit, c'est le travail de reconstruction du puzzle - de l'image corporelle - qui suit la maladie et son traitement ; ce qui nous unit c'est l'implication commune des soignants, du malade et de son entourage pour réassembler le puzzle.
Soins et chirurgies allaient intervenir, ciblant les cellules cancéreuses, « me défaisant » des parties malades de mon corps ou potentiellement malades dans l'avenir (mes seins) pour les remplacer par des prothèses. Mon corps était devenu un puzzle dont certaines pièces seraient définitivement ôtées, et d'autres remplacées.
Ce qui nous unit, c'est le travail de reconstruction du puzzle - de l'image corporelle - qui suit la maladie et son traitement ; ce qui nous unit c'est l'implication commune des soignants, du malade et de son entourage pour réassembler le puzzle.
Sandra BOSSIS [Toulouse (31)]
J’ai souhaité photographier un temps fort de la vie de ces femmes et montrer au travers de cette photographie les différentes symboliques qui les relient. Ces femmes se sont unies pour créer l’association « La vie après » suite au passage du cancer du sein dans leur vie. Ce qui les lie, c’est avant tout leur histoire.
J’ai pu témoigner de cette union en tant que photographe et ancienne malade du cancer. Je me suis unie à elles à travers l’objectif afin de donner avec ma sensibilité une vision de ce thème qui nous concerne tous.
S’unir, c’est être ensemble au-delà des différences : se ressembler pour se rassembler, tel est mon propos. Ici, les ballons évoquent la rondeur des femmes et leurs seins ; leurs envols à l'unisson expriment leur délivrance et leur acceptation dans ce cadre teinté de vie et de liberté.
J’ai pu témoigner de cette union en tant que photographe et ancienne malade du cancer. Je me suis unie à elles à travers l’objectif afin de donner avec ma sensibilité une vision de ce thème qui nous concerne tous.
S’unir, c’est être ensemble au-delà des différences : se ressembler pour se rassembler, tel est mon propos. Ici, les ballons évoquent la rondeur des femmes et leurs seins ; leurs envols à l'unisson expriment leur délivrance et leur acceptation dans ce cadre teinté de vie et de liberté.
Vincent BALDENSPERGER [Toulouse (31)]
Ce qui nous unit, aujourd’hui comme demain, ici comme partout dans le monde – un lien aussi fort qu’indéfinissable et unique. Deux âmes musicales, lumineusement unies. Rien ni personne n'était préparé à vivre cet élan de tendresse. Ce qui nous unit, c'est aussi cette liberté.
Guillaume PEYRAT [Lyon (69)]
Le Phœnix
Je veux défaire le monde
Pour y trouver les mots
D'une chanson profonde
Qui fasse briller tes yeux
Comme quand je te contais
La vie du flamant rose
Qui pour séduire sa belle
Doit se brûler les ailes
Après un long voyage
Au pays des mirages.
C'est une chanson bête
Écrite pour un oiseau
Qui brûle sans un mot
Et renaît de ses cendres
Pour qu'un nouvel oiseau
Refasse le monde plus beau
Du levant au couchant
Dans le marais salant
Il veut devenir rose
Pour embellir les choses.
Claude Gudin
Je veux défaire le monde
Pour y trouver les mots
D'une chanson profonde
Qui fasse briller tes yeux
Comme quand je te contais
La vie du flamant rose
Qui pour séduire sa belle
Doit se brûler les ailes
Après un long voyage
Au pays des mirages.
C'est une chanson bête
Écrite pour un oiseau
Qui brûle sans un mot
Et renaît de ses cendres
Pour qu'un nouvel oiseau
Refasse le monde plus beau
Du levant au couchant
Dans le marais salant
Il veut devenir rose
Pour embellir les choses.
Claude Gudin
Brice VAN HAAREN [Strasbourg (67)]
Ce qui nous unit, c'est peut-être banal, trivial ou insensé, mais... c'est l'amour indéfectible pour l'autre.
Dans les moments les plus sombres, avoir la puissance d'affronter, main dans la main, une épreuve, aussi terrible soit-elle, quand l'être aimé vacille.
Faire face. Avec une infinie compassion. Sans trop de complaisance.
Dans les moments les plus sombres, avoir la puissance d'affronter, main dans la main, une épreuve, aussi terrible soit-elle, quand l'être aimé vacille.
Faire face. Avec une infinie compassion. Sans trop de complaisance.
Florence LEVIEILS [Manneville-la-Pipard (14)]
Je connais Pierre depuis mon enfance.
J'ai toujours admiré son courage, sa détermination et sa capacité à parler librement de son cancer du sein. Nous nous étions perdus de vue mais aujourd'hui je suis fière de pouvoir vous le présenter. Il fait partie de ce 1 % d’hommes que touche la maladie. Il a subi l'ablation du sein gauche et des glandes mammaires droites en 1981.
En acceptant d'être photographié aux cotés de sa femme Monique, avec laquelle il est marié depuis cinquante-trois ans et qui fut son plus grand soutien dans cette épreuve, Pierre souhaite sensibiliser les hommes qui ignorent trop souvent que le cancer du sein n'est pas l'apanage des femmes et que nous devons tous rester unis et solidaires face à la maladie.
J'ai toujours admiré son courage, sa détermination et sa capacité à parler librement de son cancer du sein. Nous nous étions perdus de vue mais aujourd'hui je suis fière de pouvoir vous le présenter. Il fait partie de ce 1 % d’hommes que touche la maladie. Il a subi l'ablation du sein gauche et des glandes mammaires droites en 1981.
En acceptant d'être photographié aux cotés de sa femme Monique, avec laquelle il est marié depuis cinquante-trois ans et qui fut son plus grand soutien dans cette épreuve, Pierre souhaite sensibiliser les hommes qui ignorent trop souvent que le cancer du sein n'est pas l'apanage des femmes et que nous devons tous rester unis et solidaires face à la maladie.
Pascal REGALDI [Salins-les-Bains (39)]
Ensemble.
Le thème du concours m’a doublement inspiré : suite à la rencontre d’un couple de femmes, et récemment confronté au parcours de mon fils touché par le cancer. Il m’a semblé assez naturel d’aborder ce sujet avec deux femmes et de la manière la plus simple, la plus sobre.
Cette photographie a été réalisée en studio avec une lumière douce ; noir et blanc ; format carré. J'ai souhaité que mes modèles trouvent une attitude qui leur soit familière, sans contrainte. Il s’agissait de suggérer sans dire.
Qui mieux qu'un couple de femme peut comprendre, ressentir, se soutenir, lutter ? Nous pouvons imaginer cette scène après l’annonce.
Les deux femmes s’enlacent avec tendresse tout en gardant une certaine distance ; l’une au regard fort, franc et serein, face à nous, face à la maladie. Sa compagne, contenante, avec un léger sourire semblant se dire : nous serons plus fortes, comme par défiance. Nous sommes ici dans ce qui fait lien, ce qui nous unit plutôt que ce qui nous différencie. Ensemble c’est tout.
Le thème du concours m’a doublement inspiré : suite à la rencontre d’un couple de femmes, et récemment confronté au parcours de mon fils touché par le cancer. Il m’a semblé assez naturel d’aborder ce sujet avec deux femmes et de la manière la plus simple, la plus sobre.
Cette photographie a été réalisée en studio avec une lumière douce ; noir et blanc ; format carré. J'ai souhaité que mes modèles trouvent une attitude qui leur soit familière, sans contrainte. Il s’agissait de suggérer sans dire.
Qui mieux qu'un couple de femme peut comprendre, ressentir, se soutenir, lutter ? Nous pouvons imaginer cette scène après l’annonce.
Les deux femmes s’enlacent avec tendresse tout en gardant une certaine distance ; l’une au regard fort, franc et serein, face à nous, face à la maladie. Sa compagne, contenante, avec un léger sourire semblant se dire : nous serons plus fortes, comme par défiance. Nous sommes ici dans ce qui fait lien, ce qui nous unit plutôt que ce qui nous différencie. Ensemble c’est tout.
Arnaud RAKITCH [Le Vigen (87)]
Ce qui nous unit ? Le lien familial, de la mère à l'enfant, le sein nourricier qui donne le lait de générations en générations et initie la croissance.
Il m'a semblé primordial de mettre en lumière le lien mère-fille ; le sein symbolise l'amour pour l'enfant par la transmission de la vie... mais il est aussi le sujet de soins nécessaires pour lesquels œuvre Le Ruban Rose.
Cette photo renverse le rapport de protection. Devenue grande, la fille veut protéger le sein qui l'a nourrie. Elle embrasse sa mère et, dans une profonde tendresse, l'incite à préserver ce qui lui est si cher... Comme elle-même fera devenue adulte. La prise de conscience par les autres, les générations futures, la gratitude, le lien de vie.
J'ai souhaité une image simple, un clair-obscur signifiant la percée de la vie toujours menacée, la lumière soulignant juste le profil de la fille bienveillante pour sa mère, ensemble, liées, peaux nues, tout en pudeur et tendresse.
Merci à mes amies qui ont posé.
Il m'a semblé primordial de mettre en lumière le lien mère-fille ; le sein symbolise l'amour pour l'enfant par la transmission de la vie... mais il est aussi le sujet de soins nécessaires pour lesquels œuvre Le Ruban Rose.
Cette photo renverse le rapport de protection. Devenue grande, la fille veut protéger le sein qui l'a nourrie. Elle embrasse sa mère et, dans une profonde tendresse, l'incite à préserver ce qui lui est si cher... Comme elle-même fera devenue adulte. La prise de conscience par les autres, les générations futures, la gratitude, le lien de vie.
J'ai souhaité une image simple, un clair-obscur signifiant la percée de la vie toujours menacée, la lumière soulignant juste le profil de la fille bienveillante pour sa mère, ensemble, liées, peaux nues, tout en pudeur et tendresse.
Merci à mes amies qui ont posé.
Virginie DESSAUX [Nogent-le-Roi (28)]
« Lorsque je suis passée en voiture et que mon regard a vu l'affiche du concours, cela m'a rappelé notre photo prise il y a quelque temps... J'ai tout de suite pensé à nous, à notre combat, notre solidarité, notre complicité, notre force... L'affiche avec ces deux visages face à face m'a parlé sans que je lise quoi que ce soit en rapport avec le cancer du sein.
Il est vrai que sur cette photo ce qui nous unit c'est notre coupe de cheveux… mais avec plus de sérieux, je vous assure que dans nos yeux, vous pouvez voir ce qui nous a unis : beaucoup d'amour ! C'est notre K ! »
Virginie et Ismaël
Il est vrai que sur cette photo ce qui nous unit c'est notre coupe de cheveux… mais avec plus de sérieux, je vous assure que dans nos yeux, vous pouvez voir ce qui nous a unis : beaucoup d'amour ! C'est notre K ! »
Virginie et Ismaël
Guillaume PHAN [Annecy (74)]
Prix du Public Téva 2017
La musique met des mots à nos maux
La musique est le lien qui rattache Vanessa à son père. Ils partagent la même passion. Nous avons réalisé cette photographie dans un château abandonné. Je suis photographe d'exploration urbaine.
Vanessa était en traitement chimiothérapique lors de cette exploration. Ce fut une infiltration périlleuse pour pénétrer à l'intérieur mais une satisfaction joyeuse pour Vanessa une fois entrée.
Nous avons commencé à explorer ces grandes pièces et la beauté de chaque espace. Puis il y avait ce piano silencieux dans la véranda, où de quelques touches faiblardes sortait un son désaccordé. Nous nous y sommes attardés un bon moment car l'ambiance qui s’en dégageait créait une émotion particulière.
Ce fut une superbe expérience pour nous deux. Vanessa découvrait l'exploration urbaine et s'est improvisée modèle le temps d'une visite illégale, remplie d'adrénaline. Je découvrais la mise en scène avec un modèle.
La musique met des mots à nos maux
La musique est le lien qui rattache Vanessa à son père. Ils partagent la même passion. Nous avons réalisé cette photographie dans un château abandonné. Je suis photographe d'exploration urbaine.
Vanessa était en traitement chimiothérapique lors de cette exploration. Ce fut une infiltration périlleuse pour pénétrer à l'intérieur mais une satisfaction joyeuse pour Vanessa une fois entrée.
Nous avons commencé à explorer ces grandes pièces et la beauté de chaque espace. Puis il y avait ce piano silencieux dans la véranda, où de quelques touches faiblardes sortait un son désaccordé. Nous nous y sommes attardés un bon moment car l'ambiance qui s’en dégageait créait une émotion particulière.
Ce fut une superbe expérience pour nous deux. Vanessa découvrait l'exploration urbaine et s'est improvisée modèle le temps d'une visite illégale, remplie d'adrénaline. Je découvrais la mise en scène avec un modèle.
Dave BARONIO [Tourcoing (59)]
Prix Accessit 2017
Notre lien s'écrit, mais se chante aussi:
« Lorsque tu donnes le meilleur de toi-même, mais que tu ne réussis pas
Lorsque tu obtiens ce que tu veux, mais pas ce dont tu as besoin
Lorsque tu te sens épuisée, mais que tu ne trouves pas le sommeil
Coincée sans pouvoir avancer
Lorsque les larmes viennent ruisseler le long de ton visage
Lorsque tu perds quelque chose que tu ne peux remplacer
Lorsque tu aimes quelqu'un, mais que ça ne mène nulle part
Est-ce que ça pourrait être pire ?
Les lumières te guideront jusqu'à chez toi
Et réchaufferont tes os
Et j'essaierai... de te réparer » (Coldplay, Fix You)
Romain pour Aurélie
Notre lien s'écrit, mais se chante aussi:
« Lorsque tu donnes le meilleur de toi-même, mais que tu ne réussis pas
Lorsque tu obtiens ce que tu veux, mais pas ce dont tu as besoin
Lorsque tu te sens épuisée, mais que tu ne trouves pas le sommeil
Coincée sans pouvoir avancer
Lorsque les larmes viennent ruisseler le long de ton visage
Lorsque tu perds quelque chose que tu ne peux remplacer
Lorsque tu aimes quelqu'un, mais que ça ne mène nulle part
Est-ce que ça pourrait être pire ?
Les lumières te guideront jusqu'à chez toi
Et réchaufferont tes os
Et j'essaierai... de te réparer » (Coldplay, Fix You)
Romain pour Aurélie
Jessica BOSSIS [Nailloux (31)]
Comme j’avais été la photographe de son mariage, Amélie est revenue vers moi pour me proposer de participer à ce concours photo et d’être mon modèle.
C’est entourées de sa sœur et d’une quinzaine de ses amis que nous avons réalisé cette séance photo. Les traces des bisous au rouge à lèvres sur le haut du corps d'Amélie attestent de leur présence, même s’ils n’apparaissent pas sur la photo. Grâce à eux nous pouvons dire que ce qui nous unit : c’est l’amour et le soutien de son entourage, représentés simplement ici, par l’union des deux mains.
J’ai fait le choix d’une poitrine dénudée mais cachée, pour sensibiliser les femmes au cancer du sein tout en protégeant l’intimité d’Amélie. Son sourire et son regard pétillant expriment l'attitude positive qu'elle arrive à garder dans cette situation qui peut être déstabilisante.
Afin de permettre une meilleure lecture du message à faire transmettre, j’ai choisi de réaliser cette photo en noir et blanc. Je la trouve douce et forte à la fois.
C’est entourées de sa sœur et d’une quinzaine de ses amis que nous avons réalisé cette séance photo. Les traces des bisous au rouge à lèvres sur le haut du corps d'Amélie attestent de leur présence, même s’ils n’apparaissent pas sur la photo. Grâce à eux nous pouvons dire que ce qui nous unit : c’est l’amour et le soutien de son entourage, représentés simplement ici, par l’union des deux mains.
J’ai fait le choix d’une poitrine dénudée mais cachée, pour sensibiliser les femmes au cancer du sein tout en protégeant l’intimité d’Amélie. Son sourire et son regard pétillant expriment l'attitude positive qu'elle arrive à garder dans cette situation qui peut être déstabilisante.
Afin de permettre une meilleure lecture du message à faire transmettre, j’ai choisi de réaliser cette photo en noir et blanc. Je la trouve douce et forte à la fois.
Emmanuelle COLLOS [Montpellier (34)]
Ce qui nous unit, ce qui nous relie, c'est la complicité et l'amour. J'ai la chance d'avoir ce lien avec ma fille et ce fut une grande force pendant les traitements.
Isabelle MAGENDIE [Lacanau (33)]
J'ai réuni dix-sept femmes d'âges différents (dont six opérées) qui ne se connaissaient pas forcement entre elles avant la prise de vues.
Pour illustrer le thème « Ce qui nous unit », j'avais envie de montrer ce qui circule entre femmes : la transmission (les jeunes encadrant la doyenne), la joie, le côté combatif (lié au mouvement en avant) une chaîne avec une femme en amorce devant et une autre à l'arrière sortant du cadre pour suggérer qu'il y en a à venir... Je n'avais pas envie de montrer le côté sombre de la maladie car je suis admirative de la vitalité et de l'énergie qui émanent de ces femmes. Je voulais leur rendre hommage par quelque chose d'entraînant, qui n'effraye pas, et dont on est toutes capables : rester dans une image optimiste et positive. Mon idée étant née face à l'océan, je leur ai demandé d'arriver en blanc pour créer une unité avec la symbolique de l'eau, féminine, purifiante et maternelle. J'ai traité cette photo de manière simple, en couleur pour le naturel. Les filles ont beaucoup parlé et ri après la séance.
Pour illustrer le thème « Ce qui nous unit », j'avais envie de montrer ce qui circule entre femmes : la transmission (les jeunes encadrant la doyenne), la joie, le côté combatif (lié au mouvement en avant) une chaîne avec une femme en amorce devant et une autre à l'arrière sortant du cadre pour suggérer qu'il y en a à venir... Je n'avais pas envie de montrer le côté sombre de la maladie car je suis admirative de la vitalité et de l'énergie qui émanent de ces femmes. Je voulais leur rendre hommage par quelque chose d'entraînant, qui n'effraye pas, et dont on est toutes capables : rester dans une image optimiste et positive. Mon idée étant née face à l'océan, je leur ai demandé d'arriver en blanc pour créer une unité avec la symbolique de l'eau, féminine, purifiante et maternelle. J'ai traité cette photo de manière simple, en couleur pour le naturel. Les filles ont beaucoup parlé et ri après la séance.
Candice NECHITCH [Paris (75)]
Cette photo ne raconte pas mon histoire. C’est l’histoire de toutes les femmes du monde. Ce qui nous unit, nous, les femmes, c’est ce même corps qu’on partage. Il raconte la maternité, la sensualité, la fragilité face à l’amour, face à la maladie… Et ce sein, tantôt nourricier, tantôt ennemi.
Je suis originaire de la Réunion, une terre d’union. Notre culture, nos corps de femme, c’est ce qui nous unit. Mais nous ne sommes pas égales face à la maladie. Certaines l’auront, ce cancer, d’autres non. Certaines se feront dépister, d’autres non. Parce que dans notre société, au 21e siècle, toutes les femmes n’ont pas encore accès à la médecine ou aux soins. Égales en droits, mais pas dans les faits. Question d’argent, de religion, de culture…
Comme sont voilés les sujets tabous du cancer et de l’inégalité sociétale, cette femme est voilée. Le voile se fait ici instrument de l’égalité, du rassemblement. Quelles que soient les origines, les croyances ou les générations. C’est ce qui nous unit.
Je suis originaire de la Réunion, une terre d’union. Notre culture, nos corps de femme, c’est ce qui nous unit. Mais nous ne sommes pas égales face à la maladie. Certaines l’auront, ce cancer, d’autres non. Certaines se feront dépister, d’autres non. Parce que dans notre société, au 21e siècle, toutes les femmes n’ont pas encore accès à la médecine ou aux soins. Égales en droits, mais pas dans les faits. Question d’argent, de religion, de culture…
Comme sont voilés les sujets tabous du cancer et de l’inégalité sociétale, cette femme est voilée. Le voile se fait ici instrument de l’égalité, du rassemblement. Quelles que soient les origines, les croyances ou les générations. C’est ce qui nous unit.
Marine LEDOUX [Villentrois (36)]
Une mère, trois filles et un cancer. Les sourires d’une victoire. Cette photographie reflète l’amour, la vie, le soutien, et la force. J’ai choisi de réaliser une photographie en noir et blanc, pour accentuer l’émotion, et de mettre en avant le symbole de ce pour quoi nous luttons toutes. Une mise en scène certes, mais en fin de compte seul le naturel en est ressorti.
Notre mère s’est battue contre le cancer du sein pour nous, ses trois filles. La maladie nous unit sans même qu’on le veuille. Ma mère a gagné une bataille et nous, nous gagnerons la guerre. Nous partageons le même sang, nous partageons les fous rires, les larmes, et les coups durs.
Nous sommes unies pour la vie, et contre cette fichue maladie.
Nous sommes unies pour la vie, et contre cette fichue maladie.
Marie-Laure WETZLER [Épinay-sur-Orge (91)]
Cette photo représente ce qui unit les femmes depuis des années, depuis Marie Curie... C'est le combat des femmes, le Ruban Rose, le combat de Mary encore aujourd'hui. Toutes les femmes du passé sont reliées aux femmes d'aujourd'hui dans cette rage de vaincre...
Caroline GIRARDON [Lyon (69)]
« Ce qui nous unit, c'est ce lien invisible et pourtant si précieux. C'est cette facilité à se comprendre sans même se connaître. C'est cette façon de partager, de rire, de se réconforter et de se soutenir. C'est cette détermination à exterminer l'ennemi, et cette formidable envie de vivre. »
C'est ce que m'ont expliqué ma cousine Séverine et ses « frangines roses », Angélique, Sandra, Élodie, Justine et Lucienne. Elles ne se connaissaient pas, mais ont choisi de se rapprocher pour participer au concours.
Ma maman a elle aussi été touchée par un K du sein, alors j'ai accepté volontiers de les photographier, en tant que photographe amateur.
J'ai choisi une photo toute en couleurs pour refléter la vie et le pétillant de leurs états d'esprit. Pour matérialiser ce lien qui les unit, elles ont souhaité ce ruban rose, emblème de la lutte contre le cancer du sein, qui court de l'une à l’autre. Le tournesol, symbole de soleil et d'amour, c'est ce que nous souhaitons à toutes les femmes confrontées à l'épreuve du K.
C'est ce que m'ont expliqué ma cousine Séverine et ses « frangines roses », Angélique, Sandra, Élodie, Justine et Lucienne. Elles ne se connaissaient pas, mais ont choisi de se rapprocher pour participer au concours.
Ma maman a elle aussi été touchée par un K du sein, alors j'ai accepté volontiers de les photographier, en tant que photographe amateur.
J'ai choisi une photo toute en couleurs pour refléter la vie et le pétillant de leurs états d'esprit. Pour matérialiser ce lien qui les unit, elles ont souhaité ce ruban rose, emblème de la lutte contre le cancer du sein, qui court de l'une à l’autre. Le tournesol, symbole de soleil et d'amour, c'est ce que nous souhaitons à toutes les femmes confrontées à l'épreuve du K.
Aline TEYSSIER [Saint-Witz (95)]
La maladie a renforcé l'amitié entre Catherine et Odile. Chacune a traversé l'épreuve soutenue par l'autre.
Aujourd'hui, chacune poursuit le chemin de la reconstruction à son rythme sous le regard respectueux et bienveillant de l'autre !
Aujourd'hui, chacune poursuit le chemin de la reconstruction à son rythme sous le regard respectueux et bienveillant de l'autre !
Joy ANCIOT [Nantes (44)]
Je suis totalement sortie de mon cadre de travail photographique habituel en prenant ce cliché d’Alexandra et de sa maman Claudine. Ces deux femmes unies par les liens du sang, unies pour un seul combat, unies par l'amour d'une mère envers sa fille et d'une fille envers sa mère, m'ont énormément touchée. Il me suffit de regarder leur photo pour ressentir ce lien de force et d'amour qui me prend aux tripes. Alexandra se bat contre le cancer depuis ses 24 ans, cela fait treize ans. Depuis, sa mère ne la quitte pas une seconde et la suit à chaque instant. Comme un ange gardien.
La relation mère-fille, parfois complexe, est un lien qui se nourrit de complicité. Une maman est un repère, un lien de ressourcement et de repos pour puiser l'énergie et la confiance nécessaires pour être dans la vie et traverser les épreuves.
Claudine est plus que jamais un pilier pour sa fille, pour l'épauler à chaque instant et lui redonner le sourire lorsque celui-ci se dissipe.
La relation mère-fille, parfois complexe, est un lien qui se nourrit de complicité. Une maman est un repère, un lien de ressourcement et de repos pour puiser l'énergie et la confiance nécessaires pour être dans la vie et traverser les épreuves.
Claudine est plus que jamais un pilier pour sa fille, pour l'épauler à chaque instant et lui redonner le sourire lorsque celui-ci se dissipe.
Laetitia MICHEL [Villard-Bonnot (38)]
Sophie et Amandine, 34 ans, toutes les deux mamans de deux enfants, apprennent en même temps leur cancer du sein. Trente kilomètres les séparent. C'est Léa, leur amie commune qui les présente l'une à l'autre dès l'annonce de la maladie.
Depuis, elles ne se quittent plus.
Depuis, elles ne se quittent plus.
Corinne-Jeanne LETELLIER [Marseille (13)]
Avec Valou, notre histoire c'est une histoire de cheveux. Elle blonde, moi brune. Toujours en quête du Saint-Graal capillaire.
Shampoings, soins, conseils... « Tu connais un bon coiffeur, mais un bon hein ? » On s'envoyait des photos de coupes qui, on le jurait nous iraient bien. On validait ou pas. Des copines quoi. Puis vint l'annonce du cancer. Ce fut un choc. Puis le traitement et ses conséquences. Surtout l'angoisse de perdre ses cheveux. Même si elle avait un peu honte de l'avouer, moi je la comprenais, sans la juger. L'été dernier, le moral de Valou était au plus bas. Elle commençait la dernière phase de soins et était très affaiblie. Je lui ai proposé de venir lui faire une séance photos chez elle. Elle était chauve comme un œuf. Comme j'ai beaucoup de cheveux, je lui ai proposé de lui en prêter pour la photo. C'était surtout pour la faire rire. Parce qu'avec ou sans cheveux, Valou c'est ma copine de cheveux. Et parce que la faire rire, c'était lui faire oublier sa maladie.
Shampoings, soins, conseils... « Tu connais un bon coiffeur, mais un bon hein ? » On s'envoyait des photos de coupes qui, on le jurait nous iraient bien. On validait ou pas. Des copines quoi. Puis vint l'annonce du cancer. Ce fut un choc. Puis le traitement et ses conséquences. Surtout l'angoisse de perdre ses cheveux. Même si elle avait un peu honte de l'avouer, moi je la comprenais, sans la juger. L'été dernier, le moral de Valou était au plus bas. Elle commençait la dernière phase de soins et était très affaiblie. Je lui ai proposé de venir lui faire une séance photos chez elle. Elle était chauve comme un œuf. Comme j'ai beaucoup de cheveux, je lui ai proposé de lui en prêter pour la photo. C'était surtout pour la faire rire. Parce qu'avec ou sans cheveux, Valou c'est ma copine de cheveux. Et parce que la faire rire, c'était lui faire oublier sa maladie.
Isabelle BAZIN [Goutz (32)]
« Ça y est maman, tu es guérie, tu as des cheveux ! »
L'innocence d'un enfant est juste magnifique. J’ai rencontré Sophie lors d’un mariage. Nous avons tout de suite sympathisé… Quelques mois après, Sophie me contacte pour faire des photos de sa famille. Elle me parle de son cancer du sein, des étapes douloureuses par lesquelles il lui a fallu passer, de la force qu’elle a trouvée pour combattre ce crabe avec ses enfants et son conjoint.
Par cette photo j’ai voulu montrer cette complicité et cet amour qui les aide à combattre l’angoisse afin de continuer à vivre « normalement » main dans la main ou plutôt nez contre nez. L’amour nous tient en vie, nous unit et nous aide à surmonter les pires moments.
L'innocence d'un enfant est juste magnifique. J’ai rencontré Sophie lors d’un mariage. Nous avons tout de suite sympathisé… Quelques mois après, Sophie me contacte pour faire des photos de sa famille. Elle me parle de son cancer du sein, des étapes douloureuses par lesquelles il lui a fallu passer, de la force qu’elle a trouvée pour combattre ce crabe avec ses enfants et son conjoint.
Par cette photo j’ai voulu montrer cette complicité et cet amour qui les aide à combattre l’angoisse afin de continuer à vivre « normalement » main dans la main ou plutôt nez contre nez. L’amour nous tient en vie, nous unit et nous aide à surmonter les pires moments.
Charlotte SZCZEPANIAK [Sepmeries (59)]
Voici ma maman. Et moi.
Ma maman a été touchée par le cancer à l'été 2014 et a subi une mastectomie du sein gauche. Elle s'est relevée, reconstruite et est devenue plus forte que jamais.
C'est d'ailleurs elle qui m'a parlé de ce concours; passionnée de photographie je lui ai directement demandé de poser avec moi.
J'ai choisi d'aborder le thème « Ce qui nous unit » à travers cette photo car l'annonce de son cancer m'a bouleversée et j'ai eu peur de la perdre. J'ai voulu montrer le lien mère-fille de la manière la plus naturelle possible : les corps nus, comme à la naissance. Toutefois, ce n'est plus la mère qui protège sa fille mais la fille qui protège sa mère contre la maladie.
Je souhaitais également mettre en avant cette force qui nous unit, car il est possible de continuer à vivre après cette épreuve. La maladie n'est pas une fin en soi. Ma maman n'est pas une championne olympique mais c'est un héros : mon héros.
Ma maman a été touchée par le cancer à l'été 2014 et a subi une mastectomie du sein gauche. Elle s'est relevée, reconstruite et est devenue plus forte que jamais.
C'est d'ailleurs elle qui m'a parlé de ce concours; passionnée de photographie je lui ai directement demandé de poser avec moi.
J'ai choisi d'aborder le thème « Ce qui nous unit » à travers cette photo car l'annonce de son cancer m'a bouleversée et j'ai eu peur de la perdre. J'ai voulu montrer le lien mère-fille de la manière la plus naturelle possible : les corps nus, comme à la naissance. Toutefois, ce n'est plus la mère qui protège sa fille mais la fille qui protège sa mère contre la maladie.
Je souhaitais également mettre en avant cette force qui nous unit, car il est possible de continuer à vivre après cette épreuve. La maladie n'est pas une fin en soi. Ma maman n'est pas une championne olympique mais c'est un héros : mon héros.
Thomas CORBEL [Paris (75)]
Voici mes amis. Ils sont ensemble depuis dix ans; une sorte de toujours.
Il y a quelques années, il s'est abîmé, et une cicatrice lui parcourt l'avant-bras. Il y a quelques mois, elle a été diagnostiquée d'un cancer du sein. Aujourd'hui, une cicatrice parcourt sa poitrine.
Je les ai photographiés chez eux, avec comme seule consigne de superposer ces deux cicatrices. Ces cicatrices sont les témoignages de durs combats, mais aussi, surtout, d'amour et de solidarité devant ce que le sort veut bien décider.
Il y a quelques années, il s'est abîmé, et une cicatrice lui parcourt l'avant-bras. Il y a quelques mois, elle a été diagnostiquée d'un cancer du sein. Aujourd'hui, une cicatrice parcourt sa poitrine.
Je les ai photographiés chez eux, avec comme seule consigne de superposer ces deux cicatrices. Ces cicatrices sont les témoignages de durs combats, mais aussi, surtout, d'amour et de solidarité devant ce que le sort veut bien décider.
Gérald PEREZ [Montpellier (34)]
Lors d'une séance photo avec Corinne pour la page Facebook « Femme malgré tout », son fils Mathis étant présent, j’envisageais de faire une photo d'eux de dos car Corinne aime ce genre de photo. Je n'avais pas donné de directives particulières et dehors d'être assis face à l'eau.
À un moment, Mathis a posé sa tête contre sa mère et, avec son bras, a entouré son épaule comme pour la protéger. En règle générale, c'est un parent qui a ce geste protecteur pour son enfant mais là, c'était l'enfant qui protégeait sa mère.
La maladie peut désunir des êtres mais elle permet aussi de les unir, comme ici, un enfant et sa mère traversant ensemble les épreuves infligées par la maladie.
À un moment, Mathis a posé sa tête contre sa mère et, avec son bras, a entouré son épaule comme pour la protéger. En règle générale, c'est un parent qui a ce geste protecteur pour son enfant mais là, c'était l'enfant qui protégeait sa mère.
La maladie peut désunir des êtres mais elle permet aussi de les unir, comme ici, un enfant et sa mère traversant ensemble les épreuves infligées par la maladie.
Faustine CARRIÉ [Saint-Martin-de-Crau (13)]
Unité capillaire.
Entre eux deux, c'était lui le chauve malgré une couronne grisâtre autour de son crâne. Un jour, le choix de l'unité capillaire a été fait. Ainsi chaque mois, une routine de la tonte, un peu théâtrale, s'organise.
Cette photographie illustre cette routine mensuelle qui se mêle au plaisir simple de partager un nouveau point commun. Elle évoque également la légèreté de la vie face à la lourdeur d'une maladie.
Les travaux de Sacha Goldberger ou Dean Bradshaw ont inspiré le côté décalé de cette photo.
Entre eux deux, c'était lui le chauve malgré une couronne grisâtre autour de son crâne. Un jour, le choix de l'unité capillaire a été fait. Ainsi chaque mois, une routine de la tonte, un peu théâtrale, s'organise.
Cette photographie illustre cette routine mensuelle qui se mêle au plaisir simple de partager un nouveau point commun. Elle évoque également la légèreté de la vie face à la lourdeur d'une maladie.
Les travaux de Sacha Goldberger ou Dean Bradshaw ont inspiré le côté décalé de cette photo.